Transformée Pour Un Soir

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TECHNIQUES DE FEMINISATION


La perruque - accessoire essentiel du travesti !

Accessoire essentiel du travesti, la perruque donne à celui qui la porte une vraie transformation de sa personnalité, autant, voire davantage que le maquillage et les tenues vestimentaires.
Nous avons souhaité, en écrivant cet article, donner quelques conseils utiles aux travestis débutants (ou même, pourquoi pas, les pratiquants de travestisme de plus longue date souhaitant encore améliorer leur technique), ceci pour les aider à bien choisir, porter et entretenir leur perruque.

En premier lieu, bien choisir sa perruque

Tout d’abord, pour choisir sa perruque, il faut clairement identifier son besoin. Vous faut-il une perruque plutôt pour la fantaisie, pour une utilisation très ponctuelle, le temps d’une soirée ou davantage par nécessité, dans le cadre d’une vraie démarche de féminisation ? Dans le premier cas, il n'y a pas de règle stricte : longueur, couleur ou matière... tout est possible, y compris les perruques roses, vertes, bleues! En revanche, dans le cas d’une démarche de féminisation, il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Ci-dessous, quelques conseils pour faire le bon choix.

Perruque en cheveux naturels ou artificiels ?

Dans le passé, les perruques constituées de cheveux de synthèse avaient une mauvaise réputation. Aujourd'hui, de gros progrès ont été réalisés. L’aspect et la texture sont devenues très naturels et les choix de coupes et couleurs quasi infinies. Elles ont en plus l’avantage d'être bien plus légères que les perruques en cheveux naturels. Selon les professionnels, cette caractéristique est un argument très important à prendre en compte : il est essentiel de se sentir bien avec sa perruque. Si elle est trop lourde, l’utilisateur ne sera pas à l'aise et se sentira gêné, ce qu’il faut justement éviter. Elles ont aussi l'avantage d'être facile à entretenir et, cerise sur le gâteau, d'être moins coûteuse que les perruques en cheveux naturels. En revanche, elles ne supportent mal la chaleur et ne laissent peu de place à la fantaisie. Une fois coupe et couleur définies, on ne peut plus rien changer ou presque.

Les perruques en cheveux naturels ont quant à elle, l'avantage d'offrir un résultat naturel toujours inégalé. Elles permettent de faire une coupe sur-mesure : mèches, coupes, ondulation ou lissage. Comme avec de vrais cheveux, tout est permis. A noter aussi que les cheveux naturels sont beaucoup plus résistants. En revanche, elles sont plus lourdes et nécessitent un entretien assez contraignant. En effet, comme avec de vrais cheveux, à la moindre bourrasque de vent ou goutte de pluie, il faut recoiffer la perruque et lui refaire un brushing. Enfin, le gros inconvénient reste le prix : environ trois fois plus chères que les perruques en cheveux de synthèse, elles sont un vrai investissement.

Le choix du bonnet.

Si l’esthétique et le rendu d’une perruque est le premier critère de choix, son confort est tout aussi essentiel. Sur ce point, c’est le choix du bonnet qui importe. Il en existe différentes sortes :

1. Bonnet en tulle, mono-filament : ce bonnet, monté à la main, est ce qui se fait de mieux. Son atout réside dans son confort : un maintien parfait et une allure naturelle grâce au mono-filament qui permet de coiffer les cheveux dans toutes les directions avec une apparence naturelle. Les cheveux y sont implantés individuellement à la main, comme sur un cuir chevelu. Idéal pour personnes chauves, car la peau se voit par transparence ; le résultat ressemble à s'y méprendre à un vrai cuir chevelu.

2. Bonnet en tulle, monté à la main : plus économique il représente un bon compromis entre budget et confort. Les perruques en tulle sont très agréables à porter et ultra-légères. Un peu moins naturel que la mono-filament, elle reste cependant invisible.

3. Bonnet en filet : utilisé dans l’assemblage des perruques de premier prix, le bonnet en filet offre un résultat qui peut parfois manquer de naturel. Un peu moins confortable, il représente néanmoins une bonne alternative pour les petits budgets serrés.

  Perruque Norgil.jpg                             Perruque Synthétique Gaby.jpg

Exemples de perruques :
à gauche perruque avec des cheveux naturels     ;     à droite perruque synthétique
      

Ensuite, savoir bien porter sa perruque

Vous avez acheté la perruque qui vous convient. Maintenant, il vous faut l'approprier. C’est une étape importante dans votre processus de féminisation. Se sentir à l’aise et porter votre perruque en oubliant sa présence est essentiel ! C'est aussi le rôle du perruquier qui vous a vendu votre perruque d’aider son client d'accepter ses nouveaux cheveux. Cela commence par bien ajuster le bonnet pour que la perruque soit bien fixée et ne soit pas non plus trop serrée. Il lui faudra éventuellement couper quelques mèches pour ajuster la coupe.

Enfin, bien conserver et entretenir sa perruque

Si une perruque est pratique et ressemble à de vrais cheveux, sur le plan de l'entretien, il vous faudra adopter de nouvelles habitudes. Qu'il s'agisse d'une perruque en cheveux naturels ou de synthèse, mieux vaut éviter le brossage. Celui-ci nuit à la souplesse et à la forme de vos cheveux. Mieux vaut un démêlage avec les doigts, délicatement, pour éviter de casser le cheveu. Pensez au fait qu’une perruque, ça ne pousse pas !

Une perruque se lave une à deux fois par mois, selon la fréquence à laquelle vous la portez et de votre exposition aux odeurs et fumées. Concernant le choix du shampooing, il faut impérativement utiliser un produit adapté pour ne pas abimer les fibres de la perruque. L'idéal est de la faire tremper dans l'eau avec un peu de shampoing pendant environ 10 minutes, puis de la rincer. Vous pouvez aussi utiliser un après-shampoing pour offrir douceur et éclat à votre chevelure. Pour l'application, le principe est le même que pour le shampooing mais il n'est pas nécessaire de rincer.

Le séchage est une étape délicate, surtout s'il s'agit d'une perruque synthétique. Surtout, n’utilisez jamais de sèche-cheveux car les perruques ne supportent pas d'être exposé à une source de chaleur. Laissez-la plutôt sécher à l'air libre. Evitez également de la brosser quand elle est mouillée. Une fois séchée, vous pourrez la démêler ; elle retrouvera sa forme d’elle-même. Avec les cheveux naturels, procédez de la même façon. Vous devez également attendre qu'ils soient secs avant de la coiffer. Pour lui redonner son allure et forme, un brushing sera certainement nécessaire.

Pour bien conserver votre perruque, installez-là sur un support quand que vous ne la portez pas, si possible sur un porte-tête ! Celui-ci permettra à votre perruque de conserver sa forme et d'éviter qu'elle s'abime. L’autre solution, moins efficace, est de la ranger à plat dans sa boite d'origine.

 

Quel budget et où acheter ma perruque ?

Une perruque de premier prix, peut coûter moins de 100 €. Cependant, celle-ci ne trouvera peut-être pas grâce à vos yeux. Le prix moyen d'une perruque de bonne qualité se situe entre 300 € et 500 €, pour des cheveux synthétiques et entre 1200 € à 1500 € pour une perruque en cheveux naturels.

Quelques marques et adresses pour acheter votre perruque :

 

Essayages de perruques possible dans la boutique de  ‘Transformée Pour Un Soir

 


24/11/2014
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Astuces maquillage pour travestis

 

Le cache-barbe, première étape d’un travestissement réussi

 

L’une des plus grosses difficultés, dans le processus de travestissement, est de parvenir à faire disparaître sa barbe. Lorsque l’on se rase, notre peau reste parsemée de petits points, qui donnent un effet bleuté, le ‘bleu de la barbe’. Ce phénomène provient du fait qu’en étant coupé, les racines restent dans la peau; donnant cet aspect bleuté, du plus mauvais effet pour le travesti que vous êtes.

Le maquillage de la zone de la barbe est crucial pour obtenir un bon passing. Impossible de passer pour une femme avec cet ombre bleutée présent sur le visage ! Alors qu’avec une pomme d’Adam, même très visible, on peut néanmoins être pris pour une femme.

 

À cela, il existe trois solutions :

 

Première solution : l’épilation classique. Cette zone est extrêmement sensible car c’est au niveau de la barbe que l’on trouve le plus de mélamine. Que ce soit à la cire, a bandes ou encore avec pince à épiler elle sera toujours douloureuse. Cette technique est recommandée pour les personnes à faible pilosité.

 

La deuxième solution consiste à couvrir la barbe avec un cache-barbe. Afin d’obtenir un résultat optimal, il est important de bien se raser avant d’appliquer le cache barbe. Il faut impérativement nettoyer sa peau et procéder ensuite au rasage. Cela permet une coupe nette et précise. Une fois la peau désinfectée et hydratée il ne reste plus qu’à appliquer le produit magique : une crème à fort pouvoir couvrant. La crème Laukrom par exemple est un cache-barbe qui a été élaborée pour les professionnels du théâtre. Cette base de maquillage donne de bons résultats  malgré une forte pilosité. Étant donné que la crème est assez grasse , nous vous conseillons de tapoter un peu partout sur la barbe puis d’harmoniser avec une éponge. Cette crème est la plus répandue mais vous pourrez trouver des produits similaires comme Make Up Forever. Les fonds de teints et autre produits tentés ne sont pas assez couvrant pour être de bon cache-barbe.

 

La troisième solution est de faire des séance à dépilation définitive. Différentes possibilités s’offrent à vous. Lumière pulsée ou laser (voir notre article « Épilation laser ou par lumière pulsée ? »), en institut ou chez soi ; aujourd’hui cette technique est assez répandue. Attention cependant aux produits de grande consommation car elles n’ont pas la puissance suffisante pour une dépilation efficace de la barbe.

      Elya après maquillage profil.JPG

Exemple d'un maquillage avec application d'un cache-barbe, effectué sur  Elya
 par Isabelle, la coach-maquilleuse de Transformée Pour Un Soir

 




15/11/2014
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Cross-dressing, travestisme et transgendérisme

Le cross-dressing  ou ‘habillement croisé’, traduction de l’anglais, consiste à porter les vêtements associés habituellement  à un autre genre. Sont exposés dans cet article les différents types de cross-dressing pratiqués et au long de l'histoire jusqu’à nos jours, l’analyse de cette pratique, la différence entre travestisme et cross-dressing, ainsi que des exemples historiques.

 

A travers l'histoire, toutes les sociétés font la distinction entre les genres masculin et féminin. Cette distinction se traduit dans les styles, les couleurs et/ou les types de vêtements que les personnes portent. La plupart des sociétés et nations ont élaboré un ensemble de normes, opinions et même de lois définissant quels types de vêtements sont appropriés pour chaque genre.

Le travestisme, parce qu'il va à l'encontre de ces normes, est souvent considéré comme une attitude transgenre. Toutefois, une personne qui pratique le cross-dressing ne s'identifie pas nécessairement à un genre différent de son genre biologique d’origine. Nous connaissons tous quelques exemples de personnes pratiquant le cross-dressing sans se revendiquer du genre opposé. L’un des exemples les plus connus en France étant le créateur-styliste Vincent Mc Doom.

Le terme « cross-dressing » désigne donc l'acte de s'habiller avec les vêtements d'un autre genre, et n'induit en aucun cas transgendérisme, homosexualité, jeux etc... A tort, Certains associent le cross-dressing au transgendérisme, au fétichisme sexuel ou à l'homosexualité.

 

Crossdresser-LeFilm.jpg            Crossdresser - Le Film de Chantal Poupaud - Lire l'article sur TXY



Les différentes sortes de cross-dressings

Il y a de nombreuses raisons pouvant mener une personne à le pratiquer et autant de sortes de cross-dressings. Les hommes comme les femmes peuvent pratiquer le cross-dressing.

Tout d’abord, le travestissement, qui est une forme de cross-dressing qui consiste à la pratiquer de façon habituelle, dans le but de masquer son identité réelle et donc impliquant un transgendérisme.

D’autres personnes pratiquent le cross-dressing simplement pour leur confort ou pour des raisons esthétiques. Elles ont une préférence pour des tenues vestimentaires associées généralement au sexe opposé. Certains pratiquent aussi le cross-dressing dans le but de défier les normes sociales ou tout simplement pour choquer le public.

Dans le passé, certaines femmes ont pratiqué le cross-dressing afin d'accéder à des emplois exclusivement masculins. De la même façon, certains hommes ont pratiqué le cross-dressing, par exemple afin d'éviter le service militaire.

Les troupes de théâtre comportent parfois des acteurs pratiquant le travestissement afin de pouvoir interpréter des rôles écrits pour des membres de l'autre sexe. Le travestissement scénique avec des hommes portant des robes, est parfois utilisé pour créer un effet comique.

Autre forme de cross-dressing, les drag-queen sont des hommes qui jouent le rôle de personnages exagérément féminines, dans un costume sophistiqué souvent constitué de robes très voyantes, de serre-tailles et de cuissardes, avec énormément de maquillage et de longues perruque. A l’opposé, un drag king est une femme qui joue un rôle exagérément masculin.


Un fétichiste travesti est une personne qui s'habille avec les vêtements de l'autre genre comme fétiche sexuel. Il s’agit le plus souvent d’un homme hétérosexuel portant des sous-vêtements féminins sous des vêtements masculins. Les cross-dressers utilisent le terme « underdressing » pour décrire cette pratique. En exemple, le réalisateur de films Ed Wood affirmait qu'il portait des sous-vêtements féminins sous son uniforme de militaire durant la Seconde Guerre mondiale.

La notion de « passing » correspond à la capacité se faire passer pour une personne de l'autre genre, en reproduisant les manières, la façon de parler, et en adoptant toutes les caractéristiques physiques sexuelles de l'autre genre. On dit aussi « passer » ou « essayer de passer » selon le degré de ressemblance atteint. On dit de quelqu’un se rendant compte qu'une personne pratique le cross-dressing, qu’il a « lu » cette personne (de l’anglais « read »).

Parfois, l'un des deux membres d'un couple hétérosexuel peut porter les vêtements de l'autre pour l'exciter. Par exemple, l'homme peut porter les jupes et la lingerie de la femme, et/ou la femme peut porter les caleçons ou divers autres vêtements de l'homme.

Certains choisissent d'avoir une approche mélangée, adoptant certains traits féminins, et d'autres masculins, comme par exemple Conchita Wurst, qui se travestit tout en portant une barbe. Cette pratique est appelée par les anglo-saxons « genderfuck ».

Motivations du cross-dressing

L’étude de données historiques pour lesquelles le cross-dressing n'est pas lié à un évènement spécifique (comme une évasion, une fête ou un déguisement), ne permet pas de déterminer facilement quels étaient les motifs pour la pratique du cross-dressing dans le passé. Les principales sources d’informations sont les comptes-rendus de procès dans lesquels dans lesquels sont relatés les déclarations de personnes pratiquant le cross-dressing essayant de minimiser leur punition ou des témoignages de tierces personnes qui ne comprenaient pas nécessairement correctement les motivations des cross-dressers. Jusqu’à un passé encore pas si éloigné, les personnes pratiquant le cross-dressing n'étaient pas en mesure de s'identifier comme homosexuelles, transgenre, transsexuelles ou travesties tout simplement parce que ces classifications n'avaient pas de nom ou n'étaient pas reconnues, voire réprimandées.

Il est encore tout aussi difficile d'identifier avec certitude les motivations des personnes pratiquant le cross-dressing de nos jours. Les seuls éléments disponibles sont les témoignages des personnes elles-mêmes, qui d’ailleurs ne sont pas toujours sûres d’elles. Il existe nombre d’exemples de cross-dressers donnant une cause à leur pratique, et se rendant compte bien plus tard qu'elles agissaient pour une autre raison.

Du point de vue psychanalytique

Freud apporta une autre raison expliquant la pratique du cross-dressing chez certaines personnes : c’est le Syndrome d'Inversion Sexuelle : la personne atteinte de ce syndrome est convaincue qu'elle appartient au sexe opposé, physiquement !

L'opinion des psychanalystes sur le cross-dressing est que le tabou dans ce comportement joue un rôle primordial, motivé par la transgression de l’interdit : seuls les objets interdits à un sexe seraient appropriés au cross-dressing. Il ne s'agit donc pas de l'association générale d'un objet à un sexe ou l'autre mais l'interdiction pour l'autre sexe de l'utiliser qui apporte une satisfaction à travers le cross-dressing, dans un fétichisme quant à cela. De ce fait, certains de ces objets devenus acceptables pour les deux sexes (comme le port de la cravate chez la femme, devenu acceptable dans les années 1970), ils ne sont plus appréciés par les cross-dressers.

 

 

Quelques exemple de Cross-Dressing en images

 

 

 


13/11/2014
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Faux seins, implants ou hormones ?

Faux seins pour travestis : quels accessoires choisir ? Implants mammaires ou hormones pour transsexuelles : quelle démarche adopter ?

Nous avons tenté de faire une synthèse des choix possibles pour obtenir une poitrine de rêve, avec pour chacune de ces solutions leurs avantages et inconvénients .

 

1. Les faux seins

Vous envisagez de porter de faux seins ? Trois solutions s'offrent à vous :

  • les faux seins à insérer sous un soutien-gorge classique. En matière textile ou en silicone, ils se glissent dans les bonnets d'un soutien-gorge. Cette solution oblige à porter un soutien-gorge assez robuste et enveloppant, sous une robe, un T-shirt ou un chemisier, sans grande possibilité de décolleté. Notez qu'il existe des soutien-gorge équipés d'une poches intérieures pour y insérer les faux seins, de façon à les maintenir à la bonne position.
  • la prothèse complète avec armature intégrée. Solution très appréciée par les travestis confirmés, cependant plutôt coûteuse. Il faut compter un budget entre 150 et 200€ pour acquérir un tel accessoire.
  • ou la paire de faux-seins en silicone autoadhésifs. Peu chers et discrets, ces faux seins peuvent se porter sous une robe légèrement décolletée. Toutefois, leur durée de vie est limitée (la colle devient inopérante après 15 à 20 utilisations pour les meilleures marques) et faute de soutien, le volume des bonnets ne peut dépasser la taille B ou, au mieux, un petit C.

 Exemples en photo des trois solutions  :

 

    Faux seins avec armature intégrée.jpg         Faux-seins-avec-soutien.jpg Faux seins autofixants.jpg

   Faux-seins pour soutien-gorge                 Prothèse avec armature                  Faux seins autoadhésifs

 

2. Les implants mammaires

Vous vous êtes inscrite dans une démarche de féminisation depuis déjà un certain temps et souhaitez ressembler vraiment à une femme, 100% du temps. Vous considérez qu'une femme ça doit avoir de beaux seins ! Le bistouri ne vous fait pas trop peur ? Alors, laissez-vous tenter !

Ici encore, deux options : se faire poser les implants mammaire sous la peau ou sous le muscle. Certes plus lourde, la deuxième technique, réservée aux transsexuelles, permet d'obtenir un résultat plus naturel.

 

3. Les hormones

Rien de mieux qu'un témoignage : celui de Delphine, une transsexuelle qui a franchi le pas en 2010 :

"Une femme avertie en vaut deux : la prise d'hormones est un traitement à vie qui doit être prescrit par un endocrinologue.  Surtout n'ayez pas recours à l'automédication ; cela reviendrait à jouer à la roulette russe !

Les hormones ça n'est pas une baguette magique qui donne des gros seins. Le recours aux hormones (ce qu'on appelle aussi ou faire un ths) sert avant tout à féminiser son corps et pas seulement à se faire pousser une paire de seins. Par ailleurs, les hormones entrainent une féminisation du corps, empêche la production de testostérone et rend, à terme, stérile et impuissant.

Idéal donc pour les personnes nées dans un corps d'homme, mais qui qui souhaitent vivre en tant que femme, la féminisation avec un recours aux hormones est un processus long ; les effets sur les corps ne se voient pas du jour au lendemain. Il ne faut pas non plus trop espérer devenir une femme de rêve, même si certains y parviennent. Pour les seins, avec uniquement des hormones, il ne faut pas se faire trop d’illusions : n'espérez pas dépasser un bonnet B...

Dans tous les cas, avant de commencer quoi que ce soit, Il faut d'abord en parler avec son médecin traitant. Celui-ci vous fera suivre par un psy pour vérifier que vous êtes certaine de votre choix. Si c'est déjà le cas, il faudra quand-même le convaincre pour accéder au traitement.

Alors, si vous êtes vraiment décidée, allez-y ; cela change vraiment la vie. Au bout de quelques mois de traitement, on commence à se sentir mieux dans sa tête et dans son corps. En tout cas, c'est ainsi que cela s'est passé pour moi... Je souhaite bon courage à toutes celles qui franchiront le pas..."

 


28/10/2014
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Epilation laser ou par lumière pulsée ?

L’article ci-dessous expose le témoignage de Sally, une cliente de ‘Transformée Pour Un Soir’ qui a eu recours d’abord à l’épilation par lumière pulsée,  puis à l’épilation au laser, deux techniques présentées par les instituts de beauté comme étant des solutions d’épilation définitive.

« L’envie de passer à l’acte m’est venue au mois d’août, de retour de vacances. Je ne m’exposerai plus au soleil cet été, donc je peux commencer mon épilation définitive des jambes, du maillot et des aisselles.  J’ai un budget de 1500 € environ. Après avoir étudié plusieurs brochures et publicités, l’épilation à la lumière pulsée est moins chère, elle est définitive. C’est décidé, je me lance !

Très rapidement, je réalise un test et je ressors de l’institut avec un devis : un forfait de six séances - jambes complète 825€, maillot brésilien 336€ et aisselles 220€. Je peux payer en 4 fois sans frais.
L’esthéticienne me prévient qu’il faudra rajouter entre 2 et 4 séances après quelques mois. Bon, ça me laisse le temps de mettre de côté. Elle me déconseille aussi de me faire épiler la barbe et la moustache, car le résultat à la lumière pulsée n’est pas garanti sur cette zone. Super honnête la nana ; elle ma mise en confiance.  J’ai donc accepté le devis et j’ai commencé l’épilation la semaine suivante.

 
Aujourd’hui, j’en suis à ma 4e séance (avec le flash réglé a une puissance 18). J’ai moins de poils aux aisselles et ils se son affinés, mais je ne suis pas très satisfaite. Sur le maillot aussi, j’ai moins de poils, mais j’utilise toujours le rasoir toutes les semaines. Pour les jambes c’est pire, comme si je n’avais rien fait !
Bon j’attends la fin des séances pour voir le résultat définitif, avant de décider si je complète par des séances d’épilation supplémentaires (laser ou par lumière pulsée).


En parallèle, je me suis fait épiler la moustache et la barbe au laser. C’est plus douloureux, mais quand je vois le résultat, je me dis que la douleur vaut vraiment le coup, et après seulement une séance ! J’ai payé seulement 30€ (une offre promotionnelle ; j’ai eu de la chance). En 3 semaines, aucun poil na repoussé. L’institut est dirigé par un docteur ; je lui ai demandé si je pouvais compléter avec le laser mes 6 séances d’épilation de lp. Elle m’a dit que ça ne posait aucun problème. Pour les jambes, c’est trop cher pour moi (350€), donc je vais continuer la lp, mais pour le reste ça sera du laser candela (maillot + aisselles : 80€)

Si j’avais su, j’aurais directement fait le laser parce que la lumière pulsée c’est archi long et le résultat, c’est bidon (après ça dépend peut être des personnes). Je suis déçue et en final ça m’a couté bien cher.

Je tiens quand- même à rappeler qu’il faut faire au moins une séance par an pour entretenir son épilation, que ce soit en lp ou au laser. Bon courage à vous. »

Sally


13/10/2014
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